- âge & lieu de naissance : il y a ton accent qui ne démord pas de ton lieu de naissance. pas mieux que tous les autres, pas pire que les autres. t'es de Berlin. richesse et violence droit dans le coeur. mais cette ville n'a pas gagné tes vingt-trois années. seulement les cinq premières.  - origines & nationalité : alors t'as l'Allemagne dans la colère, mais t'as l'Écosse dans ta loyauté mal expédiée. - occupation dédié à travailler au nom de Dieu, t'as préféré tendre la main à Satan. tu gagnes ton argent sous les poings dans l'illégalité la mieux propulsée, ou dans des compétitions de danse. - aspiration : te sortir du contrôle et voir apparaître ton prénom dans la définition du terme anticonformiste. avoir tout sous contrôle. manipuler jusqu'à l'épuisement. boire jusqu'à l'insuffisance. renaître de douleur et d'amour malhonnête. - quatre choses favorites : se sentir autre, transporté par les sensations fortes qui émanent de toute compétition. le mélange classique d'alcool et de cigarette pour dissimuler ta faiblesse derrière des malaises. le café noir à toutes heures du jour et de la nuit. le goût perturbateur métallique sur la langue après un effort physique intensifié. la saveur relative aux pistaches.  - statut civil : il n'y en a pas une qui te garde en place. tu bouges. elles partent puis reviennent. toujours les yeux ailleurs, toujours le coeur dans les poubelles. impossible d'accès. impossible d'entretien. - traits de caractère : aventureux – arrogant – casse-cou – charismatique – colérique – cru – égocentrique – impulsif – insolent – individualiste – indifférent – invincible – loyal – malicieux – nonchalant – obstiné – possessif – sanguin – sarcastique – solidaire – têtue – violent. - groupe: an geamhradh. - avatar : Herman Tømmeraas.


I. i was younger then, take me back to when
les mains liées.
la tête basse.
les genoux sanglants.
le dos douloureux.
"you're a sinner".
but I'm no evil.

tu vois les larmes couler. teinter ses joues blafardes de tâches rosées. et tu t'esclaffes. pour certains, tu avais été trop loin, pour d'autre, la justice était faite. la caméra qui pend au bout de ton bras, une continuité de ta malfaisance. t'allais la faire renvoyer, cette couguar. plus personne n'entendra ses talons aiguisés casser les tuiles à chaque pas. personne ne se verra hypnotisé par le rose perlé de ses lèvres pulpeuses. mais tout le monde se souviendra du jour où elle décida de voler. mais où la gravité devient son ennemi premier.

tu te tiens droit. les mains le long de ton corps. les doigts qui pianotent sur ton pantalon fraîchement repassé. tes cheveux lécher vers l'arrière. tu regardes les fous. ceux qui s'accrochent aux paroles de ton père le Père. s'ils savaient uniquement l'étendu de l'obscurité derrière son coeur. tu lèves les yeux vers lui et tu vois l'éclat malveillant de son regard. tu l'as senti, l'odeur de la bibliothécaire dans la cuisine. ton père. fait ce que Dieu dit, pas ce que je fais. tu lui lèves ton doigt, à Dieu.

tes bras tremblent. tu relâches le poids de la fille qui risque à coup sur de s'éclater le coude sur le sol. par chance, les autres cheerleaders la rattrape. mais personne pour te retenir toi. ton poing qui fait ravaler l'arrogance du mec. la dent cassé qui s'envole un peu plus loin. comme une roche sur l'étang. un seul coup pour prouver que tu n'étais pas gay. un seul coup pour te prouver. visiblement gay uniquement parce que tu préfères travailler ton énergie dans des chorégraphies plus que sur le terrain de testostérone.

ça s'entrechoque dans la nuit. l'écho qui brise la tranquillité. calme déj;a perturbé par le techno qui émane du bar pas très loin. qui donne vie à tout un pan de la rue. mais qui te laisse soi dans les pénombres. tu extirpes de ton sac une bouteille, puis une seconde. un assemblage de canette aux marques colorées. t'as jamais compris comment les gens pouvaient autant passer inaperçus avec le vacarme que créait ces bonbonnes au moment de les secouer. tu soulèves le bandana au-dessus de ton nez, sécurisé à l'arrière de ton crâne et tu projettes le premier jet de couleur sur ces briques foncées. ce qui t'étonne, c'est que cette merde est encore présente aujourd'hui.  

tu restes coucher. le corps en bouilli. les néons qui ne viennent même pas à bout de tes pupilles dilatées. ça brûle. tu te sens pourrir, tu te sens crever. t'as peut-être une côte de cassée. ou deux. t'as la respiration qui siffle dans la pièce alors que les plus intrigués quittent le sous-sol. ils avaient perdus leur argent. toi aussi. la mauvaise idée d'aller dans un combat après avoir massacré tes muscles dans un concours de danse. t'avais perdu. t'avais tout perdu. et finalement une main se tend vers toi. mais t'as trop d'égo pour la prendre. tu fermes les yeux et tu tends ta main pour essuyer le liquide chaud qui te coulait du crâne. peut-être une concussion.  

il y a le goût de pèches qui se fond contre tes lèvres. puis celui de la cigarette. plus qu'une main qui circule sur ton corps alors que tes tympans évitaient d'exploser au rythme persistant de la musique. tu t'ennuies. même dans un fantasme qui ne manquait que quelques minutes supplémentaires pour se réaliser, tu t'ennuyais. alors tu décolles ton dos du canapé, tu laisses leur regard et leur main se perdre dans l'ambiance et tu serpentes vers la cuisine pour attraper l'un de ces gobelets rouges, totalement cliché. t'absorbes le contenu pour combler le vide qui se créait dans ta poitrine et tes iris percutent sa silhouette. tentation persistante. et tu viens à glisser une main contre ses hanches et laisser ton souffle percuter sa nuque.

Then I confessed my sins to you;
I did not conceal my wrongdoings.
I decided to confess them to you,
and you forgave all my sins.



II. we made these memories for ourselves
- pseudo/prénom : psycho / mama. - âge : vingt-quatre. - type de personnage : inventés ? - avis sur le forum : j'aime tout. j'démord pas sous les effluves psychologique de pêche qui émanent de ce forum. - un dernier mot : .