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I hurt myself today, to see if I still feel

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MessageSujet: I hurt myself today, to see if I still feel I hurt myself today, to see if I still feel EmptyLun 18 Mar - 12:20



Lewis MacLeod
Mama, take this badge off of me, I can't use it anymore

- âge & lieu de naissance : Né dans les plaines des Highland, où petit tu t'amusais à t'y rouler, à te baigner dans les lacs quand la météo était clémente. L’écosse ce doux pays de ton enfance que tu avais quitté depuis tant d'années - origines & nationalité : Franco-britannique de par la légion étrangère qui t’a offerte une nouvelle patrie. - occupation Depuis que tu n’es plus militaire, tu passes ton temps derrière ton bar, à t’occuper du « smoking dog ». Pub que tu as racheté et retapé quelques mois plus tôt. Loin des combats, tu essayes désespérément de te reconstruire, de canaliser ces démons qui chaque jour t’enfoncent de plus en plus dans une spirale d’accès de colère et d’autodestruction. - aspiration : Rattraper le temps perdu, te réconcilier avec ta famille et fonder enfin la tienne. Tu espères secrètement que ce n’est pas trop tard, que tu n’as pas totalement gâché la vie qu’on t’a offerte. - quatre choses favorites : écouter du rock derrière ton bar. Un bon whisky, bien évidemment écossais. N’y voyez aucun chauvinisme mais les écossais sont quand même les rois de cette liqueur ambrée. Passer une nuit sans faire de cauchemar ce qui malheureusement n’arrive que très rarement. La libération d’hormone et la sensation de bien-être instantanée que t’apportes une bonne séance de sport. Tu t'es remis à la boxe d'ailleurs. Loin du cogneur que t'étais à la légion mais prendre des gnons et en donner ça te soulage, ça te montre que t'es toujours un putain de battant. Que t'es pas encore une loque. Que t'es pas mort.  - statut civil : Célibataire. L’armée te prenait bien trop de temps et d’énergie pour que tu puisses te concentrer sur une longue relation. Alors, tu te contentais de draguer quelques femmes que ton statut de légionnaire te permettait sans aucun mal de les ramener dans ton lit. Tu pensais que ça te suffirait, mais force est de constater que désormais, maintenant que tu n’as plus tes frères d’armes à tes côtés, tu te sens seul, éperdument seul.  - traits de caractère : torturé, impulsif, courageux, franc, méthodique, battant. - groupe: an geamhradh. - avatar : ed skrein.


I. i was younger then, take me back to when

Gamin, tu n’étais pas à plaindre. Deux parents médecins qui surent t'apporter un confort autant financier qu’affectif. Dernier né d'une fratrie de trois. L'enfant le plus chouchouté, le préféré. à dire vrai, malgré tout cette attention, tu fus de loin, le plus ingrat des trois.

Élève médiocre à leur grand désarroi, tu cumulas durant toute ta scolarité des summums de mauvaise note. Non pas que tu fus idiot, loin de là, tu préférais néanmoins passer plus de temps à jouer au foot et draguer des filles qu'à rester assis de longues heures sur un banc d'école. On disait de toi que tu étais le grand gâchis d’énorme capacité. Jamais, tu n’avais non plus véritablement trouvé tes marques. Toute ton enfance, tu fus  élevé dans une sorte de cocon, un microcosme bourgeois qui ne permettait aucun véritable épanouissement. Petit pavillon chic, écoles privées les plus sélectives… Tout était fait pour que tu puisses rentrer dans un moule. Évidemment cela n’avait jamais été le cas et de ce fait, tu t'es toujours senti comme le paria d'une famille respectable. Le vilain petit canard, trop grande gueule pour s’intégrer, trop peu mature pour faire comme les autres. Alors, à tes seize ans, quand tu fus en âge de réfléchir par toi-même et de choisir ton destin, tu fis le choix, de rejoindre l'armée. Tu avais soif de prestige. Tu avais soif d’adrénaline. Tu avais soif de vie. Et puis surtout tu avais soif d’inconnu. Quand après bien des recherches, tu entendis parler de la légion étrangère, une des rares armées à offrir une place aux expatriés, tu te convaincu que c’était le bon choix.  Plutôt que de rester à moisir dans ta tendre écosse natale, tu allais partir en France. Pays dont tu étais très jeune tombé en adoration. Tu allais enfin pouvoir choisir ta vie, la vie dont tu avais toujours rêvé, loin, très loin du joug de tes parents et de leur sphère protectrice.

Il va s’en dire que ton choix leur fut difficile à accepter. D’ailleurs, si tu leur avais causé de ta volonté de rejoindre l’armée, chose qu’ils ne prirent jamais au sérieux, tu ne leur parlas que très tard que tu allais aussi quitter le pays. à vrai dire, tu les mis tout simplement devant le fait accompli, leur disant une semaine avant ton départ que tu t’en allais en direction d’Aubagne et du centre de sélection. Étrangement, ils ne cherchèrent dans un premier temps pas à te retenir. Ils te voyaient encore comme le petit gamin qu’ils avaient couvé et pensaient probablement que tu allais revenir dans les jupes de ta tendre mère au bout de quelques semaines à ramper dans la boue. C’était d’ailleurs ce que t’avais toujours dit ton paternel, arguant que tu ne serais jamais assez fort, assez courageux, assez “malade” pour rejoindre l’armée. Alors rentrer dans la légion étrangère ? L’un des corps les plus sélectifs au monde ? Qui plus est dans un autre pays ? Sans qu’eux ne soient là pour veiller sur toi ? Sans que tu ne saches même en parler la langue, si ce n’est des rudiments appris à l’école ? Que nenni. Jamais de ton vivant, tu n’y arriverais qu’ils pensaient à tort. Ce fut tout le contraire qui se passa.

La légion étrangère fut à bien des abords une bénédiction pour ta personne. Et quand tu foulas les portes du centre, que tu participas à la semaine de sélection, que tu crachas tous tes poumons, que tu te roulas dans la boue sous les ordres d’un instructeur tyrannique, en dépit de tout ce qu’avait imaginé tes parents, tu te sentis enfin dans ton élément. Là-bas personne en avait quelque chose à foutre de qui tu étais, de ce que t’avais fait avant. Que tu viennes d’une famille modeste, de la bourgeoisie, de la royauté… seuls tes actes et ton implication dans la légion comptaient désormais. Là-bas, tu rencontrais enfin des gens à qui la vie n’avait pas tout offert, qui avait dû se battre pour s'en sortir. T’avais enfin l’impression d’avoir une famille, une vraie famille avec les mêmes aspirations. Tout quitter fut bien évidemment difficile, mais jamais vraiment, tu ne l'eus regretté.

À vrai dire, tu ne te rendis compte de l’effet pervers de l’armée et des combats que bien trop tard. Un peu plus d’un an après que tu sois incorporé dans le très célèbre régiment de parachutiste, tu participas à ta première opération étrangère. Une opex dangereuse, de plus de six mois, mais tout se passa bien pour toi. Peu importe qu’autour de toi, certains militaires tombaient sous les balles, peu importe que d’ailleurs ces mêmes balles fusaient manquant à tout moment de te trouer la peau, peu importe d’être confronté à des horreurs, peu importe que tu ne comprennes même pas vraiment pourquoi vous étiez là à vous battre… Galvanisé par l’adrénaline et  un patriotisme exacerbé envers ta nouvelle terre d’accueil que tu n’aurais jamais soupçonné, désormais seule la France et la légion étrangère comptait.

La suite de ta carrière continua ainsi, entre opex, jours de repos et rares moments passés avec ta famille. Si tu avais été relativement proche d’eux, la légion vous sépara. Jamais tes parents n’acceptèrent ton choix. Pour eux, tu n’étais rien de plus qu’une petite tête brûlée imprudente, un gamin immature qui n’avait pas conscience des réalités et qui pensait que jouer à la guerre allait faire de lui un homme. Chaque dîner de famille se transformait en dispute.  Quant à tes deux frères, l’un le plus vieux, t’en voulait éperdument de faire souffrir tes parents par tes choix et l’autre, le deuxième, bien qu’il n’approuvait pas, respectait ta décision tant bien que mal. La mort de ton père, ne fit qu’envenimer la situation. En janvier 2017, il tomba gravement malade. Triste ironie pour un médecin, on lui diagnostiqua un cancer en phase terminale. Six mois à vivre qu'on lui donnait. Il mourut au bout de trois et toi pendant tout ce temps, tu étais en opex, à plusieurs milliers de kilomètres de l’Ecosse. Au vu du peu de communication avec l’extérieur, tu appris même la nouvelle de sa mort deux semaines après l’enterrement.

Et quand, en urgence tu rentras au pays, que tu te confrontas à l’hostilité d’une mère et d’un frère aîné, tu compris que la légion t’avais fait oublier où était ta vraie famille. Que tu avais manqué à tes responsabilités. Que tu avais failli à ta tâche de fils. Tu n’étais rien de plus qu’une ordure, une sombre ordure. Jamais même après avoir appris son cancer, tu n’avais pris la peine d'être au chevet de ton père. Tu n'avais pas tenté d'avoir une permission bien qu'on te l'eus proposé. Tu avais pensé, inconsciemment que sa maladie pouvait guérir, que t’avais le temps de rester en opération et de la finir. Que tout allait bien se passer. Que tu ne pouvais pas laisser tes frères d'armes, d'autant plus qu'avec le temps, tu étais devenu commandant de tout un régiment. Ou peut-être que tu voulais tout simplement fuir tes responsabilités. Que tu avais peur de voir la réalité en face. Peur de voir que tu t’étais détourné toi-même d’eux et que tu les avais lâchés.

Ce fut comme un déclic. Il te fallait impérativement revenir au pays, entourer le peu de famille qu’il te restait avant qu’eux aussi ne disparaissent. Tu mis un terme à ton contrat en Novembre 2017, après plus de douze ans de bons et loyaux services. Décembre 2017, tu retournais en écosse, à Edimbourg, là où ils avaient tous déménagés pour entourer ta maman, dévastée par la mort de son mari.  Mais le laps de temps qui s'était écoulé et ton retour n’eurent rien apaisé et bien au contraire ne firent qu'amplifier les tensions. Ton frère aîné refuse désormais de te parler, quand à ta mère, les rares moments où elle concède à te voir, elle ne cache pas son hostilité envers ta personne. Quant au deuxième, lui, essaye de tempérer les relations avec les deux, joue son rôle de médiateur comme il l’a toujours fait. La situation t’est insupportable, être si éloigné d’eux mais à la fois si proche géographiquement. Tu sais où ton frère cadet habite, tu pourrais le serrer dans tes bras, lui dire que t’es tant désolé de n’avoir pas été plus présent, pourtant les tentatives de rapprochement se sont toutes soldées par cuisant échec.

Depuis ton retour, tu es aussi envahi par un mal bien connu des militaires. Le stress post-traumatique s’est joué de toi. Tes démons comme tu aimes les appeler.  Ils ont mis du temps à se manifester mais sont bien présents, te bouffent jour après jour. Tant de traumatisme que tu as refoulé, tant de frères morts au combat auquel tu n’as plus jamais pensé. Parfois tu sembles les voir, ils viennent te chuchoter à l’oreille, te disent à quel point tu as été lâche et quand ce n’est pas eux, ceux sont des images déformées de ton père, la bouche hurlante, qui viennent s’emparer de tes nuits, transformant les rêves en cauchemars.

L’armée a au moins eu le mérite de t’apporter un confort financier et de ce fait tu as racheté un ancien pub où tu eus passé plus de huit mois à le retaper, nuit et jour, veine tentative de t’occuper l’esprit. Le « smoking dog » est ainsi né. Un pub où on vient pour écouter du bon rock et se saouler la gueule jusqu’à tard le soir. Un pub à ton image, où tu espères que les gens se sentent biens. Faire ce nouveau boulot, loin de la guerre, t’apaise. Et ceci, même si tu es confronté à de graves tentations. Depuis ton retour, tu as tendance à noyer tes peines dans l’alcool, sans que pour autant, tu ne te résolves à te considérer comme malade et dépendant. Pourtant, tu es persuadé ou du moins tu essayes de te persuader qu’un jour tu t’en sortiras et que tu pourras à nouveau voir ta lumière intérieure briller de mille feux.  

II. we made these memories for ourselves
- pseudo/prénom : Robin. - âge : Vingt et un an. - type de personnage : inventé. - avis sur le forum : Putain  I hurt myself today, to see if I still feel 1550867003 J'adore l'écosse, alors un forum basé là bas, qui plus est à Édimbourg. Je fonds  I hurt myself today, to see if I still feel 1046565060  . - un dernier mot : J'suis heureux  I hurt myself today, to see if I still feel 3979831474  I hurt myself today, to see if I still feel 3979831474 Ah oui et sinon est-ce que c'est possible de reprendre un pub existant mais de changer son nom en "smoking dog". J'trouve le nom stylé mais si pas possible alors c'est pas grave  I hurt myself today, to see if I still feel 48367850


Dernière édition par Lewis MacLeod le Lun 18 Mar - 13:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I hurt myself today, to see if I still feel I hurt myself today, to see if I still feel EmptyLun 18 Mar - 13:27

Mon dieu ta fiche I hurt myself today, to see if I still feel 48367850
Je suis amoureuse de ta plume et de ton histoire
bienvenue
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MessageSujet: Re: I hurt myself today, to see if I still feel I hurt myself today, to see if I still feel EmptyLun 18 Mar - 13:57

Bienvenue I hurt myself today, to see if I still feel 1750060657
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MessageSujet: Re: I hurt myself today, to see if I still feel I hurt myself today, to see if I still feel EmptyLun 18 Mar - 14:10

Félicitations, tu es validé(e) !
bienvenue dans la famille




Je suis ravie de t'annoncer que tu fais officiellement partie de la famille AOTS I hurt myself today, to see if I still feel 125499789
Tu peux dés à présent créer ta fiche de lien, faire des demandes de métiers, logements ou rangs et même mettre en place des petits pré-liens d'amour I hurt myself today, to see if I still feel 48367850
N'hésite pas à venir sur la chatbox, flooder avec nous, voter pour le forum par ici et remonter le sujet bazzart par là I hurt myself today, to see if I still feel 1884264010
Et enfin, tout simplement te détendre et t'amuser I hurt myself today, to see if I still feel 1116948498
Si tu as la moindre la question, n'hésite pas à nous mpotter I hurt myself today, to see if I still feel 2814934482

Petite note perso' : bien sûr que tu peux changer le nom du bar, je ne pense pas que cela pose problème I hurt myself today, to see if I still feel 1550867003 . Excuse moi d'avoir été aussi longue pour la validation, j'ai été prise par un truc en dernière minute. Ta plume est très agréable à lire et ton personnage intéressant, j'espère donc qu'on se trouvera un lien I hurt myself today, to see if I still feel 48367850

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MessageSujet: Re: I hurt myself today, to see if I still feel I hurt myself today, to see if I still feel EmptyLun 18 Mar - 17:09

Bienvenue
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MessageSujet: Re: I hurt myself today, to see if I still feel I hurt myself today, to see if I still feel EmptyMar 19 Mar - 10:30

Merci pour l'accueil et la validation I hurt myself today, to see if I still feel 48367850
Content d'être enfin parmi vous I hurt myself today, to see if I still feel 1550867003
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MessageSujet: Re: I hurt myself today, to see if I still feel I hurt myself today, to see if I still feel Empty

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