- âge & lieu de naissance : 26 ans, née dans le bled pourri de carrbridge, à presque trois heures d'edimbourg, et quarante minutes d'inverness, la grande ville la plus proche.
- origines & nationalité : sa mère a des origines italiennes mais son père est écossais, un vrai de vrai. nationalité britannique.
- occupation sur sa carte de visite on lit
exhibition designer, ces jolis mots dessinent en quelques lettres l'ambition et la passion d'une gamine qui veut se faire une place. mona organise des expositions pour des galeries privées et pour des musées. elle flaire et reconnait les talents de demain, elle sait comment les mettre en valeur.
- aspiration : le pouvoir, la reconnaissance, la gloire, l'argent... comme tout le monde, non ?
- quatre choses favorites : (1) les hamburgers double cheese bacon, y a pas de négociation possible, ce serait son dernier repas avant de mourir. (2) rester plantée des heures devant une peinture ou une sculpture pour en saisir chaque détail. s'imprégner des couleurs, redessiner les mouvements de l'artiste, s'émouvoir du message... (3) la glace à la violette. (4) danser jusqu'à s'oublier totalement, jusqu'à perdre la tête, jusqu'à plus sentir ses pieds, jusqu'au lever du soleil, jusqu'à la vie, la vraie.
- statut civil : ça dépend de son humeur, elle peut te raconter qu'elle est fiancée, te dire que son mec va pas tarder à arriver et que tu dois te barrer, elle peut aussi la jouer frivole, célibataire, libertaire... mona, elle n'aime pas les étiquettes, mais y a bien un garçon qui lui fait tourner la tête.
- traits de caractère : libertaire, passionnée, anti-conformiste, caractérielle, facilement de mauvaise foi, parfois trop franche, intelligente, maligne, déterminée, effrontée, ambitieuse, impatiente, manuelle, débrouillarde, fraîche, originale, drôle, imprudente, téméraire, loyale, rancunière, désinvolte.
- groupe: printemps.
- avatar : danielle campbell.
I. i was younger then, take me back to whenm. le mouvement. Impatiente, mona bouillonne de cette urgence de produire, de créer, de vivre. elle n'a jamais le temps Mona, sauf s'il s'agit d'elle, ou d'art, ou de lui. Elle se lasse vite, elle s'ennuie aussi vite qu'elle s'enthousiasme, elle aime quand ça bouge, quand ça se grouille, quand ça se dépêcher, quand ça fulmine et quand ça s'excite. C'est bien le genre de fille qui peut s'émouvoir pendant un concert, lâcher une larme sur une note, c'est aussi bien le genre à s'indigner tout aussi rapidement. Mona la soif de vivre, de tout faire à mille a l'heure. Elle a pas le temps. Tout va trop vite.
L'art ça a toujours été son truc, c'était quelque chose auquel ses parents ont jamais rien compris. Pour eux l'art c'est un truc de riches, de nantis, de gens qui ont que ça à foutre que de remplir une toile de peinture, ils connaissent pas le vrai travail. Mona, elle, elle a toujours détesté ce qu'ils appelaient "le vrai travail", comme si un travail valait mieux qu'un autre, elle a toujours détesté l'idée de se tuer à la tâche pour une bouchée de pain, de pas faire ce dont elle avait envie(...)
-
Mona, t'as pas les idées claires, c'est pas possible, c'est pas ce qu'on t'a appris avec ta mère nom de Dieu... -
J'comprends pas, vous trouvez que c'est mieux de bosser 15h par jour pour que dalle, des miettes ? Et vous trouvez que c'est ça la dignité ? Se lever tous les matins pour se traîner au bureau, bosser comme des attardés pour aucune reconnaissance ? -
Nous ne cherchons pas la reconnaissance. Juste de pouvoir mettre quelques choses dans ton assiette et un toit sur ta tête. J'te trouve bien ingrate de nous reprocher de trop travailler. Tu crois que tu vaudras mieux que nous ?-
J'espère, oui.-
Si j'avais su qu'on donnerait naissance à une bourgeoise...Bourgeoise, ça sonne comme une insulte dans la bouche de son père mais elle l'observe sans ciller, ça glisse sur elle, persuadée qu'elle a raison, qu'ils ont mal fait les choses, qu'ils se contentent de peu. Ingrate, peut-être... Il a sans doute raison, d'une certaine façon, mais Mona se dit qu'il ne voit pas la vérité. Ils auraient pu faire mieux, lui, elle, déjà en se tirant de ce bled pourri sans avenir.
Tu es poussière et tu retourneras à la poussière, ici, y avait pas d'autre solution de toute façon...
Ils n'ont pas été surpris lorsqu'elle est partie. Elle a dit Eliott vient me chercher, on part. Ses affaires étaient prêtes, le strict nécessaire, rien de plus... Ils étaient amères, probablement déçus de ne pas lui avoir donné ce à quoi elle aspirait, ils réussissaient à s'en vouloir, à culpabiliser là où d'autres lui auraient claqué la porte au nez.
Elle les appelle souvent. Elle économise pour leur payer des nuits d'hôtel pour qu'ils viennent la voir. Elle n'est pas si ingrate que ça, dans le fond, elle veut juste laisser sa marque quelque part. Exister.
o. l'orgueil.En apparence, Mona elle rayonne, du haut de son mètre soixante on a du mal à la louper; extravertie, extravagante, affirmée, Mona elle a toujours su ce qu'elle voulait, et si y a bien un truc qu'elle désire plus que tout c'est de se faire une place dans le monde. Mona elle a le contact facile de ces filles à qui on a toujours tout donné alors qu'elle connait les galères de ceux qui sont partis de rien. Elle est arrivée à Edimbourg avec son modeste pécule d'économie, la boule au ventre, la réussite comme ultime objectif. Elle est allée à la fac, elle a étudié l'Histoire de l'art, elle trimait à côté pour payer son loyer, le mirage du succès comme un bandeau serré sur ses yeux. Elle ne voyait que ça. Il n'y a toujours eu que ça. La colère de ne pas faire partie du monde. L'injustice profonde. Dans son orgueil elle trouve une force; celle de lutter sans cesse, de ne jamais croire que les choses sont acquises, de toujours vouloir faire mieux, plus, d'exiger plus des autres, de la société, du monde. C'est une militante convaincue et profondément animée par la justice sociale, l'égalité des chances, l'explosion du plafond de verre. Mona elle est féministe, écolo, artiste, philosophe à ses heures perdues, elle est passionnée par les questions du droit, du déterminisme, de l'existentialisme, de pourquoi sommes-nous et pourquoi ne sommes-nous pas, ça cogite sans arrêt dans sa tête, ça bouillonne de questions, et au milieu, dans cette chaudrée d'interrogations on trouve l'être, l'avoir, ça se mélange comme une potion magique.
Qui es-tu ? Qu'as-tu ? Qui veux-tu être ?n. la narratrice.Héroïne du roman de sa vie, Mona ne se voit pas autrement. Elle ne peut pas être un personnage secondaire, passer à côté de sa vie. Non. Plutôt mourir.
Assis à l'avant de la voiture, la nuit les enrobes et les serre, elle les sécurise, les protège comme l'étreinte bienveillante d'une mère. Mona ferme les yeux un moment, elle se sent bien ici, c'est la nuit peut-être qu'elle se sent le plus libre, immunisée des difficultés du monde. La nuit elle peut penser, être qui elle veut, bien plus que quand le soleil la démasque. Eliott est installé sur le siège conducteur légèrement rabattu vers l'arrière, sa position habituelle lorsqu'il fume; elle tourne son attention vers lui et se perd dans la contemplation de leur désastre amoureux, leur triomphe personnel est au-dessus de leur amourette, ils doivent se pousser vers le haut, laisser le reste de côté. Elle passe pour l'amante indépendante, la femme libérée qui ne croit pas à l'absolu du couple et de la fidélité, ce rôle lui va pour le moment, elle sait que c'est le mieux pour eux, ils ne perdent pas de temps dans des querelles inutiles de sentiments. L'important c'est leur objectif. Réussir. Elle a parfois du mal avec l'idée qu'il y arrive mieux qu'elle. Il a ouvert son bar, et puis tout est allé si vite, il ne s'est pas laissé dépasser par la situation, au contraire, il a assuré, géré avec adresse l'expansion et l'éclat de son projet; aujourd'hui la file d'attente est interminable chaque soir, les gens se bousculent pour rentrer dans le club. Elle se demande s'il finira par la remplacer, s'il l'aime un peu, s'il l'admire, s'il voit autre chose en elle que cette bonne copine qu'il baise de façon régulière. Elle ne sait pas si elle voudrait être autre chose, elle n'attend pas de lui qu'il la considère comme la femme de sa vie, c'est une notion dépassée, archaïque. Lorsqu'ils sont partis ensemble, l'adrénaline les mettait sur un pied d'égalité, ils étaient égaux face à la chance, leur futur n'était pas déterminé, on ne pouvait pas dire Eliott réussira mieux ou Mona fera de plus grandes choses; aujourd'hui on le peut. Elle le sait. Elle considère avec jalousie son succès et s'en sent de moins en moins responsable. Elle n'est plus l'héroïne de leur idylle, elle ne se voit plus comme telle. Probablement qu'elle lui en veut. Elle n'est plus l'unique satellite de son univers, et Mona n'aime pas se faire voler sa place.
a. l'ardeur. Eliott, elle l'observe avec ce regard défiant, sarcastique, de quand elle le prend clairement pour un con. C'est probablement comme ça qu'il l'aime le moins, ou le plus... Qui sait, avec lui. Elle roule des yeux, balaye ses accusations d'un revers de la main désinvolte:
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Sérieusement ? fait-elle avant de ricaner,
non mais, j'hallucine. Eliott fulmine, elle le voit, elle trouve ça presque drôle. Souvent c'est plutôt l'inverse. Lui qui l'énerve, qui la met en colère, lui qui rétorque et s'amuse.
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Tu passes tes journées à reluquer des culs et à recruter des nanas en fonction de la taille de leurs seins pour venir se parader dans ton bordel.Il s'exaspère, évidemment, il déteste quand elle lui sort ses arguments féministes, il l'a entendu déblatérer des milliards de fois sur la condition dégradante d'objet sexuel de ses serveuses. Mais qu'elle s'en serve contre lui, pour se défendre, c'est presque nouveau.
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C'est leur putain de job, rien à voir avec ce type qui te faisait les yeux doux.-
Qui ça ? Ahhh, Garrett ! Ah ! Ah t'es encore là-dessus ? Tu veux l'appeler ? J'ai pris son numéro. Un mec adorable, vraiment...-
T'es vraiment une garce.Elle fait la moue, se retient de dire qu'elle prendrait presque ça comme un compliment. Elle finit par sourire, s'approche de lui. Elle voudrait lui dire qu'il y a bien longtemps qu'elle ne regarde plus vraiment les autres, que c'est juste pour s'amuser, en plus, Garrett, elle lui a raconté tout un tas de connerie: qu'elle était étudiante en physique quantique et qu'elle axait ses recherches sur la théorie du tout, blablabla... Mais non, il n'a pas besoin de savoir après tout. Elle n'a jamais tout dit à Eliott, quel intérêt? Ils sont bien comme ils sont.
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C'est bon t'as fini ta petite scène ? Elle glisse sa main sur la sienne, remonte le long de son poignet pour chatouiller sa peau, penchant la tête avec ce sourire adorable, craquant, presque naïf.
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Je connais un moyen très efficace pour laisser aller ta colère..., souffle-t-elle, tranquillement, laissant le sous-entendu faire son chemin dans sa tête.
II. we made these memories for ourselves- pseudo/prénom : elise.
- âge : 25.
- type de personnage : inventé.
- avis sur le forum : z'avez l'air tous trop beaux gosses quoi
- un dernier mot : croûte.